Par Paristocrate:
1. L’Europe a besoin de prendre des mesures exceptionnelles pour résoudre la crise ;
2. L’Europe doit agir vite pour stabiliser les banques ;
3. L’essentielle de la discussion sur la crise était basée sur l’hypothèse selon laquelle la dette souveraine est à la fois le problème et la solution. Initialement ceci était correct ;
4. Le risque de contagion a été enflammé par les réactions politiques timides ;
5. La crise en Europe est désormais beaucoup plus compliquée ;
6. Malgré les actions de la BCE pour maintenir les taux bas, les PIIGS continuent d’emprunter à des taux nettement supérieurs à ceux de l’Allemagne ;
7. Les institutions publiques et privées à travers le monde, ont considérablement réduit leurs prêts à court-terme aux banques françaises ;
8. Si l’assaut sur les banques françaises continue, elles n’auront pas d’autre choix que de se désendetter de manière drastique et désordonnée ;
9. L’Europe pourrait se retrouver dans une véritable crise bancaire qui aggraverait la trappe de la dette souveraine, rendrait certain une autre récession économique et empirerait significativement les perspectives pour l’économie mondiale ;
10. L’Europe est sur le point de perdre le contrôle d’une solution ordonnée à sa crise de la dette
11. Pour résoudre ce problème, les autorités fiscales et les banques, devraient travailler avec la BCE sur trois solutions immédiates et simultanées : Injection de capitaux à travers un partenariat public-privé, faire une évaluation réaliste de l’actif du bilan et renforcer la protection des déposants. Lire sur FT
Non, initialement, ce diagnostic n’était pas correct : il pointe les symptômes de la maladie-trop de dette, trop petite croissance- comme étant la cause ; il manque de poser la question comment en est-on arrivé là, qu’est-ce qui a rendu le capital moins cher et qu’est-ce qui a éroder la croissance ; il manque de constater qu’il n y a pas eu convergence et cohésion, mais divergence et incohésion, il manque de noter que la croissance des pays périphériques a été sucée par l’Allemagne.
Lorsqu’on se pose ces questions, la cause de la maladie apparait comment étant l’utilisation d’une monnaie commune par des pays qui ne forment pas une zone monétaire optimale.
Toutefois, depuis le début de la crise, les européens refusent d’accepter ce diagnostic, ils refusent d’en parler publiquement : ils prennent des pilules d’initiatives, ils font des interventions sporadiques sur le marché, tout ceci, pour essayer d’atténuer les symptômes au lieu de soigner la maladie.
Cependant, tant que la zone euro n’implémente pas des changements structurels drastiques, elle aggravera le problème, développera d’autres maladies et mourra de quelque chose aussi simple qu’une grippe.
|
Tweeter |
1 commentaire:
A cette allure, ce n’est pas d’une grippe que l’euro mourra, mais d’une toux.
Enregistrer un commentaire