mercredi 30 septembre 2009

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0 Les Incertitudes De La Reprise Economique

Par Africa:
Contrairement à Philibert Andzembe gouverneur de la BEAC, le consensus des économies est que les exportations vont continuer de stagner. Ce qui veut dire que la reprise économique tardera à se manifester pour nous.

Voici ci-dessus quelques points de l’interview de Paul Krugman parue sur le site Bloomberg.

Le ralentissement économique mondial a probablement touché le fond mais la reprise sera lente et douloureuse ", a déclaré Paul Krugman, le Prix Nobel d'économie.

L'économie mondiale ne semble plus tomber dans un abîme, mais elle est toujours en difficulté. Les perspectives sont «très floues» et une reprise en forme W semble céder la place a une reprise U.

L’Allemagne, la France et Japon sont sortis de la récession au trimestre dernier, preuve de plus, que les grandes économies ont dépassé le pire.

Il jette un doute sur le potentiel des exportations à mener la reprise mondiale. Il a également indiqué que l'économie de la Chine n'est pas assez grande pour servir de moteur de la croissance. Selon lui, le problème est qu'il s'agit d'une crise financière mondiale, a-t-il dit. «Comment pouvons-nous avoir une reprise tirée par les exportations à moins de trouver une autre planète où exporter?"

Il n'ya pas de locomotive.

Krugman s'est demandé si l'économie chinoise est assez grande pour être une locomotive de la reprise.
Une des raisons pourquoi il est si difficile d’envisager une reprise rapide est le surplus importants en Asie.S'ils peuvent trouver un moyen d’augmenter la demande des consommateurs, ça pourrait aider. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi le taux d'épargne chinois est si élevé, mais c'est probablement en raison de grande épargne de précaution.

Il pense que toute décision prise par la Chine de diversifier ses réserves de devises du dollar affecterait le plus l’Europe et le Japon.
Bien les déficits ont "sauvé le monde" dans le court terme , pour la plupart des gens les choses vont qu'empirer : Les gouvernements peuvent nous aider à faire face à la crise, mais ils ont des niveaux d'endettement qui sont suffisamment élevés pour être une source de préoccupation.

Jusqu'à présent, la reprise reste trop fragile pour justifier la réduction des mesures de soutien. "Sortir de la stimulation doit certainement attendre que nous ayons des signes clairs que nous sommes en entrain comblé le déficit de production. Ce n'est pas le temps de commencer à sortir de relance ». Les économies peuvent "souffrir" plus que nécessaire si les gouvernements adoptent des mesures d'austérité prématurément

Evidemment, les déficits s'accumulent, mais répondre par des réductions sévères augmenterait le coût humain et économique et humain.des augmentations de l'humain et le coût économique tout de suite. Vous ne voulez pas vous infliger à vous-même l'équivalent d'un programme du FMI…

Le consommateur américain "qui a été un moteur important de l'économie mondiale, est épuisé, la prévision du chômage américain estime qu’il continuera de croitre jusqu'au début 2011.

Les raisons d'investir

Les investissements privés, vont être le Moteur de lareprise. Mais qu’est ce qui va générer des investissements d'affaires? Il serait très utile si quelqu'un pouvait faire une découverte qui allait nous sortir de cette récession. Si nous pouvons introduire des politiques efficaces en matière de changement climatique, en particulier le coût des émissions de carbone qui serait...

La durabilité de la reprise reste donc hypothétique, essentiellement générée par des plans massifs de relance, des doutes continuent de peser sur la psychologie du consommateur, et les intentions du secteur privé. Bien que l’Agence International de L’Energie(EIA) envisage une croissance de la demande de pétrole au courant 2010, la remontée actuelle des prix semble purement spéculative et dangereuse pour toutes prévisions budgétaires.

Enfin, et pour faire écho à Joseph Stieglitz sur la monnaie unique, le niveau de réserve de dollars américain par la chine, continue d’être une source de risque systémique. Nous sommes au sommet d’un pic, d’un coté nos recettes pétrolieres (1/8 du budget) sont menacées par l’avenir du dollar, de l’autre coté se sont nos exportations qui sont menacées par le risque de perte de compétitivité de la zone Euro.

L’impératif de diversification continue de se faire plus fort. Nous devons diversifier nos recettes budgétaires et les rendre moins dépendantes du pétrole (qui s’échange essentiellement en dollars), et nous devons également diversifier nos exportations de la zone Euro dont la monnaie évolue à contre-courant avec le dollar.

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