lundi 31 août 2009

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0 Croissance Economique Les Exportations Ne Suivront Pas

Bien avant que la crise économique qui s’achève ne prenne sa pleine mesure, certains parmi nous attiraient l’attention sur le budget et prévisions de l’Etat qui semblaient trop optimistes. A l’aube de la reprise de la croissance économique en Europe, nous nous préparons à commettre les mêmes erreurs.

Pour bon nombre de dirigeants la reprise de la croissance économique en Europe va permettre de booster les exportations. Cependant le contexte dans lequel cette reprise se développer, indique qu’elle n’aura pas d’effet directs ou alors immédiats sur notre économie, et de nombreux faits peuvent le justifier.

La reprise économique est stimulée par la consommation publique et non privée. La dépense publique des Etats, a été pour l’essentielle orientée vers des projets capables de stimuler la demande des entreprises nationales. La croissance économique qu’on observer est donc quasiment due à la consommation des entreprises nationales sous l’impulsion de la dépense publique.

Par conséquent elle ne peut contribuer que très faiblement à la croissance des exportations. En plus il est inconcevables que les Etats puissent soutenir ce niveau de dépenses, comme le pense Mark Zandi économiste en chef de Moody’s.com :
Ce n’est pas sûr que ces économies puissent continuer de croitre sans plan de relance... et c’est ca qui rend les marches nerveux partout dans le monde
Le retour vers la croissance se fera sans emplois en Amérique. Le consensus des économistes Américains est clair sur le fait que, malgré la stabilisation de l’économie, le chômage va continuer d’augmenter. En plus, le niveau d’épargne bien qu’ayant baisé au mois d’août, reste extraordinairement élevé à 4.2%. L’Amérique représentant un quart de l’économique mondiale, ceci implique que tant consommation américaine restera faible, toutes reprises économiques reste hypothétique.

Les entreprises dans le monde on accumulés des stocks à un niveau élevé. La première étape dans le processus de reprise consistera donc à se délester, et non à emmagasiner de nouveaux stocks. Pendant qu’elles se débarrassent de leurs anciens stocks, les exportations vont donc continuer de stagner, et le doute qu’on les chefs d’entreprises sur l’effectivité de la reprise, les amèneras à utiliser une politique JIT pour la gestion de la production, ce qui n’augure rien de bon pour les exportations.

A l’évidence, le retour vers la croissance économique que l’on observe semble être dans sa majorité l’actions des gouvernements et non celle ménages et du secteur privé. (Amérique 789milliards de dollars, la chine 586 milliards, La France 26 milliards d’euro, le Royaume Uni 96 milliards).
Contrairement à Philibert Andzembe selon qui :
La valorisation va conduire à de meilleures exportations et nous allons réviser ce que nous avions avant. Les signaux vont plus dans le sens positif que dans le sens négatif [Cameroun tribune]
La reprise économique est endogène à ces Etats, et prendra encore du temps avant de s’étendre au reste du monde. Les signaux vont plus dans le sens du statu quo que dans le sens positif: la prudence voudrait que nous soyons assez conservateurs dans nos estimations des recettes d'exportations.




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