En ce moment dans le monde, les économistes s’affrontent sur la question du déficit Américain dont la nouvelle estimation est de 9 trillions de dollars pour 2019, une véritable menace pour la valeur du dollar.
D’après les estimations au mois d’Août, le chômage en Amérique se situe à 9.4%. Le retour de la croissance semble prendre une forme en U et non V comme l’avaient prédit certains analystes. Cette combinaison laisse entrevoir qu’au moins jusqu’en fin 2010, le taux de chômage va continuer de croître en Amérique et ailleurs.
Si le chômage continue de croître, la consommation va continuer de baisser et les pressions inflationnistes tendront vers le bas. Or, les études montrent qu’en général, le prix du pétrole varie dans le même sens que l’inflation.
A court terme, il est donc fort probable que le prix du pétrole redescende en dessous de 40 dollars le baril. Les Etats de la CEMAC comme le Cameroun le Gabon ou la Guinée Equatoriale qui dépendent largement des recettes pétrolières, doivent éviter de se réjouir de la remontée des cours et faire leurs prévisions en tablant sur le baril de pétrole à 40 dollars.
A long terme, ce qui inquiète le plus la communauté financière, c’est le déficit Américain dont la dernière estimation s’élève à 9 trillions d’ici 2019. En effet, pour financer son déficit, le gouvernement Américain devra soit augmenter les impôts, soit continuer d’emprunter ou alors imprimer de la monnaie.
Quelque soit la décision prise pour le déficit, l’économie Américaine devra faire face soit à l’inflation accompagnée par une baisse de la valeur du dollar, soit à une baisse de la valeur du dollar accompagnée par une augmentation de l’inflation. Il est certain que tôt ou tard l’Amérique sera confrontée à un dollar faible et une augmentation de l’inflation.
En supposant que l’inflation va augmenter, et sachant que le prix du pétrole varie dans le même sens que l’inflation, à long terme les pays producteurs de pétrole verront une remontée des prix. Cependant il faudrait y ajouter un bémol : ces prévisions dépendent largement des évolutions dans le domaine des énergies renouvelables et l’absence de nouveaux chocs économiques.
La remontée actuelle des cours du pétrole semble être purement spéculative, et repose sur l’idée selon laquelle la reprise de l’économie mondiale sera en forme de U et l’inflation se manifestera plus tôt. Ces prévisions sont largement aux antipodes de ce que pense Paul Krugman, Nouriel Roubini, Warren Buffet et même Greg Mankiw . Il faut quand même noter que les trois premiers sont parmi les rares acteurs à avoir vu venir cette débâcle économique.
À cause du risque de déflation, le déficit Américain à court terme est une menace pour nos recettes pétrolières. Par contre à long terme, il représente une opportunité certaine. Cette situation témoigne une fois de plus de la nécessité de diversifier notre économie et être moins dépendent du pétrole. Car si notre économie était suffisamment diversifiée, nous aurions pu nous abstenir de vendre en ce moment, pour profiter de la flambée des prix plus tard.
D’après les estimations au mois d’Août, le chômage en Amérique se situe à 9.4%. Le retour de la croissance semble prendre une forme en U et non V comme l’avaient prédit certains analystes. Cette combinaison laisse entrevoir qu’au moins jusqu’en fin 2010, le taux de chômage va continuer de croître en Amérique et ailleurs.
Si le chômage continue de croître, la consommation va continuer de baisser et les pressions inflationnistes tendront vers le bas. Or, les études montrent qu’en général, le prix du pétrole varie dans le même sens que l’inflation.
A court terme, il est donc fort probable que le prix du pétrole redescende en dessous de 40 dollars le baril. Les Etats de la CEMAC comme le Cameroun le Gabon ou la Guinée Equatoriale qui dépendent largement des recettes pétrolières, doivent éviter de se réjouir de la remontée des cours et faire leurs prévisions en tablant sur le baril de pétrole à 40 dollars.
A long terme, ce qui inquiète le plus la communauté financière, c’est le déficit Américain dont la dernière estimation s’élève à 9 trillions d’ici 2019. En effet, pour financer son déficit, le gouvernement Américain devra soit augmenter les impôts, soit continuer d’emprunter ou alors imprimer de la monnaie.
Quelque soit la décision prise pour le déficit, l’économie Américaine devra faire face soit à l’inflation accompagnée par une baisse de la valeur du dollar, soit à une baisse de la valeur du dollar accompagnée par une augmentation de l’inflation. Il est certain que tôt ou tard l’Amérique sera confrontée à un dollar faible et une augmentation de l’inflation.
En supposant que l’inflation va augmenter, et sachant que le prix du pétrole varie dans le même sens que l’inflation, à long terme les pays producteurs de pétrole verront une remontée des prix. Cependant il faudrait y ajouter un bémol : ces prévisions dépendent largement des évolutions dans le domaine des énergies renouvelables et l’absence de nouveaux chocs économiques.
La remontée actuelle des cours du pétrole semble être purement spéculative, et repose sur l’idée selon laquelle la reprise de l’économie mondiale sera en forme de U et l’inflation se manifestera plus tôt. Ces prévisions sont largement aux antipodes de ce que pense Paul Krugman, Nouriel Roubini, Warren Buffet et même Greg Mankiw . Il faut quand même noter que les trois premiers sont parmi les rares acteurs à avoir vu venir cette débâcle économique.
À cause du risque de déflation, le déficit Américain à court terme est une menace pour nos recettes pétrolières. Par contre à long terme, il représente une opportunité certaine. Cette situation témoigne une fois de plus de la nécessité de diversifier notre économie et être moins dépendent du pétrole. Car si notre économie était suffisamment diversifiée, nous aurions pu nous abstenir de vendre en ce moment, pour profiter de la flambée des prix plus tard.
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