mercredi 9 septembre 2009

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1 Manager Son Boss

Par Hervé Ngameleu:
Si les managers ont la possibilité de répercuter leur pression sur leurs collaborateurs, ces derniers n’ont guère d’alternative que d’encaisser sans mot dire jusqu’à la dépression : « Mon chef me demande d’améliorer mes résultats mais il ne m’en donne pas les moyens ! », « Mon supérieur ne m’écoute jamais », « Mon manager ne supporte pas qu’on fasse autrement que lui », … entend-t-on très souvent.

Mais ces salariés n’ont-ils réellement d’autres choix que de subir ? Quelles peuvent être les causes et les conséquences d’une mauvaise entente entre managers et collaborateurs et comment rectifier le tir ?

Manager son boss : une nécessité
De nombreuses études indiquent qu’une mauvaise relation avec un supérieur est l'une des principales causes de démission. Une enquête spécifique sur la population des cadres révèle que près de la moitié estime que la relation avec le supérieur est le facteur influençant le plus l'épanouissement au travail de leurs employés.

Si l’on en croit d’autres chercheurs, une relation pénible avec un supérieur hiérarchique favoriserait aussi les maladies cardiovasculaires et le stress. Une étude publiée en juin 2003 par des spécialistes de la médecine du travail en Grande Bretagne révèle ainsi que les employés qui perçoivent négativement leur patron ont une pression artérielle supérieure à la moyenne. La même étude précise aussi qu’une situation conflictuelle avec un patron et la perception que votre travail n'est pas reconnu font grimper d'environ 16 % les risques de maladies coronariennes et de 38 % de crises cardiaques.

Que l'attitude des patrons affecte autant ses collaborateurs ne doit guère vous surprendre. En effet, comme tout être humain, vous avez besoin d'être reconnu et récompensé. Hors votre patron a le pouvoir d'apprécier votre travail. Non seulement influence-t-il votre humeur, mais c'est aussi lui qui signe votre chèque de paie, évalue votre performance et infléchit la progression de votre carrière.

En fait, ce n'est pas tant le patron en lui-même qui est toxique pour ses employés que la relation qu'il entretient avec chacun d'entre eux. Par exemple, si vous êtes une personne qui aime l'autonomie, vous vivrez à coup sûr une relation toxique avec un patron autoritaire. Alors qu'une personne moins sûre d'elle peut apprécier qu'il vérifie constamment son travail.

La solution à l’énigme de nombreux collaborateurs résiderait donc dans la réponse à la question : « quelle attitude adoptée pour quel boss ? »

Quelle attitude pour quel boss
Les patrons ne se ressemblent pas toujours y compris dans la même entreprise. Dans les grands groupes, des formules sont construites et largement diffusées pour orienter l’action des managers et partant canaliser leur influence sur le bas de l’échelle. Mais l’effet de ces « leadership models » sont très souvent en deçà des résultats escomptés. La situation est plus dramatique dans les organisations de plus petites tailles ou des entreprises unipersonnelles.

Dans ce contexte, vous ne tirerez votre épingle du jeu qu’en maîtrisant les logiques propres à votre responsable hiérarchique. Apprendre à les connaître, à les décoder et à agir en conséquence vous évitera à coup sur la crise d’hystérie. cliquez sur l'image ci-dessous pour quelques schémas classiques :

Il peut arriver que ces mesures ne fonctionnent pas pour votre cas ou que malheureusement, que vous soyez l’exception qui confirme la règle. Il vous reste encore une dernière alternative : engager un dialogue franc avec votre manager avant de sombrer dans une dépression professionnelle.

La suite dans notre prochain article.




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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci cette nouvelle édification

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