vendredi 6 mars 2009

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6 DSK contredit



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Le consensus est clair pour tout le monde, sauf pour le gouvernement Camerounais. Pour preuve, j’ai écouté, le chef de l’Etat, lors de son discours à la jeunesse camerounaise, dire ceci de la crise financière : « Ainsi que j’ai eu l’occasion de l’indiquer récemment, même si nous ne sommes que modérément touchés, il est clair que nous ne serons pas totalement épargnés ».(1)

Et bien la réalité, elle, nous dit exactement le contraire : Nous sommes totalement touchés, et il est clair que nous seront modérément épargnés. Lire, les raisons ici.

Une autre personne qui est en désaccord avec le Chef de l’Etat, c’est Dominique Strauss-Kahn le directeur du Fonds Monétaire International (FMI), Que vous avez écouter un extrait de l'interview réalisé par Camilla Andersen.

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Sources:(1) Presidence de la republique du Cameroun


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6 commentaires:

Anonyme a dit…

je vois franchement pas où est le désaccord tout ceci n'est qu'un simple jeu de mots. Selon le discours de Biya la crise ne va pas nous épargné. Maintenant les autres mots qui suivent ne sont que des détails. Et nous savons tous que nous sommes des économies si faibles que si nos économies subissent des coups on le ressentira forcément à tous les niveaux et très fortement.

Anonyme a dit…

Mais, on a bien pris conscience au Cameroun que cette crise est structurelle, et que le Camer va ressentir les effets à long terme.
Mais n'empêche qu'on était pas directement touché à court terme pcq notre système financier est en marge du système international.
Je ne vois pas d'équivoque ds le discours du président

Anonyme a dit…

Messieurs,

j'ai écouté attentivement l'avis de Monssieur Strauss Kahn sur la situation économique des pays Africains, au lendemain de la déclaration de situation de crise financière, qui frappe le monde depuis 2008. j'ai également relu le sujet sur l'assechement des ressources financières de l'Etat camerounais.
Je suis Camerounais, j'ai grandit au Cameroun et j'y réside. c'est à ce titre que je me sens interpellé par les analyses faites sur la situation éconmique de mon pays. Dans un précédent commentaire sur les effets de la crise financière sur l'économie camerounaise, j'ai fortement milité sur l'hypothèse d'une incidence minime de cette crise sur notre économie. Aujourd'hui que les positions se clarifient, je demeure convaincus que l'Afrique et notamment le Cameroun ne subira qu'à peine, les effets de cette crise mondiale. L'argument que je met en valeur, c'est le degré d'implication. tout part de la crise de l'immobilier (que dis je: du scandale) qui frappe les états unis. l'Europe se fait rattraper, les marchés boursiers plongent, les vérités sur le système financier mondial éclate. pendant ce temps, l'Afrique vivait elle les évènements au même rythme? non!
Ce matin, je suivais sur france 24, GM envisager l'hypothèse d'une liquidation. Malgré les efforts colossaux déployés par la nouvelle administration, le géant mondial de l'automobile n'arrive pas à emmerger au dessus de l'eau. Pendant ce temps, quelques industries Africaines voyent leurs prévisions de développment à la baisse. Au Cameroun (parlons de ce que nous connaissons bien) le plus grand pourvoyeur d'emploi, c'est l'Etat, après vient la CDC. l'Etat a procédé à l'augmentation des salaires des fonctionnaires, la régularité des paiements au sein de l'administration camerounaise est une réalité, les projets d'investissements sur un certain nombre de gisements naturels (or, fer, mines, ect...) continuent leur chemin, même si du fait de la crise et parce que les capitaux sont occidentaux, faut s'attendre à ce que le rythme soit ralenti (c'est mon avis sur la question), la CDC se porte bien. Dans le secteur privé, quelques entreprises ont revu leur prévision à la baisse notamment le secteur du bois, de l'hevea, sans pour autant menacer les fondamentaux (parler de faillite), comme c'est le cas pour les entreprises occidentales. Bref, pour l'instant, pendant que pour beaucoup on envisage le pire, au Cameroun, l'activité se développe lentement oui, mais sereinement aussi. le président de la république du cameroun, lors de son discours à la nation (qui d'alleurs pour moi n'avait pas réellement de substances) a dit qu'il faut se préparer à la reprise économique qui arrivera inéluctablement. Dès lors, pour nous, il s'agit de penser aux mécanismes qui nous permettra d'être compétitif et d'influencer positivement les équilibres mondiaux. La flambée des prix des denrées alimentaires est une très grande opportunité pour notre agriculture, qu'elle produise plus et formalise le label camerounais sur l'échiquier mondial, comme c'est le cas déjà avec la banane.
C'est mon avis, c'est juste mon avis, la crise financière ne frappera pas le Cameroun, en l'avenir, je suis optimiste, très optimiste.

Georges MANI

Anonyme a dit…

Cette crise est l'une des plus sévères après la grande dépression de 1929-1940.

Dans ce contexte, cette déclaration du président en elle même ne porte d'équivoque. Mais, est un euphémisme contradictoire à la réalité.

Si le président utilise des euphémismes pour parler de cette crise. Quand n’est-il de ses ministres?

Le peuple Camerounais est bien conscient de cette crise, puisqu'il la vive au quotidien, et bien avant même qu'elle est commencée. Par contre le gouvernement tarde à sortir de son profond sommeil, puisque aucunes mesures pour affronter cette crise n’ont été annoncées?

Bertrand Nguini

Anonyme a dit…

Le President dit nous ne sommes que moderement touche alors que nous sommes touche de plein fouet selon Africa. ca c'est de 1

de 2 le systemen financier camerounais est en marge du systeme mondial: comment peut on croire ce genre de chose en 2009 avec toutes les technologies d'information et de la communication sans compter que l'essentiel de nos banques ne sont que des filiales de banques etrangeres fortement secouees par la crise.
en passant la beac a seulemet perdu quelques milliard place aupres de la societe generale(quelles en seront les consequences? a vous de voir)
ouvrez grand vos yeux et cessez de rever
On voit les politiques Africains courrir dans tous les sens pour sauvez les ADP (aide publique au developpement) qui constituent souvent l'essentiel des ressources employees pour financer le budget
de plus les IDE (investissements Directs Etrangers) pourraient diminuer significativement paceque les entreprises qui y avaient interet sont secoues par la crise.
vont-elles prendre le risque d'investir ailleurs que dans leur economie d'origine?

Arsen Tatieu

Anonyme a dit…

Arsène,

Raison donc de plus pour mobiliser une industrie Africaine et devenir compétitif sur le plan international, tu ne penses pas?
je suis content que tu dises filiales d'industries étrangères installées au Camer. Qu'ont ils souvent fait des résultats bénéficiaires engrangés dans nos pays? Citigroup Cameroun se porte bien grâce à l'activité florissante des libanais et indien (groupe mahima) dont il est le financier. Tu me diras certainement qu'on ne va pas désolidariser citigroup cameroun de l'ensemble mais s'il s'avère que citigroup est à déclarer en faillite, les experts te diront que plusieurs options s'offrent à citigroup cameroun, notamment le râchat...pas vrai? et c'est le cas pour bon nombre de filiales de ces grandes firmes internationales (total, orange, mtn...)
parlant du système financier, Arsène, je ne le suis pas, mais je crois savoir que notre vrai économie (c'est d'ailleurs le cas sur tout le continent Africain) échappe à l'économie formelle des nouvelles technologies et consors : l'économie informelle. combien de milliards circulent à Mboppi, Nkololoun ou marché mokolo à yaoundé? les tontines de nos parents sont pour certaines (et seulement pour certaines) hébergés dans des EMF de catégorie non contrôlé par la COBAC. je ne te compte pas celles qui ont tourné le dos à ces établissments après le coup qu'ils ont eu avec la poste camerounaise.
je suis d'accord avec vous qui pensez que nous allons voir ralentir un certain nombre de projets avec ces occidentaux et certaines indistries d'exportation souffir pendant une durée indéterminée. Mais je n'ai jamais été aussi heureux de constater que des tontines, cotisations et éparnes informelles des masses populaires africaines ont échappé à cette grande arnaque orchestré par des individus dont la réputation ne souffrait d'aucune ambiguïté, formé dans les écoles les plus prestigieuses au monde et qui aujourd'hui, sont des escrocs de petite anvergure (cas Madoff).
Toute ma scolarité à la catho a été financé par la tontine de ma mère, celle là existe tjrs aujourd'hui et est ma fierté. je ne manque jamais l'occasion, comme ce fut hier avec la célébration du 8 mars, de leur rendre hommage.

Georges MANI

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