jeudi 27 octobre 2011

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0 John Fru Ndi Accepte sa Fin

Par Paristocrate:
En s’opposant au résultat de la cour suprême, les leaders de l’opposition n’essayaient pas seulement de dénoncer les fraudes, mais aussi, de se donner un dernier souffle de vie en tant que candidat à une élection présidentielle dans notre pays.

Les Camerounais n’ont pas voté pour Paul Biya, ils ont massivement et simplement rejeter l’ensemble de la classe politique de notre pays.

Pour les leaders qui veulent continuer de jouer un rôle dans l’histoire, l’heure est désormais à la transition du leadership ; pour les partis politiques qui veulent raviver l’engouement du peuple, le temps de la réforme et de la reconstruction est arrivé ; pour les citoyens, c’est le moment de s’engager pour façonner la nouvelle ère politique qui s’annonce.

En acceptant finalement le verdict de la cour suprême, John Fru Ndi a aussi, implicitement et officieusement, accepté la fin de son statut de leader de l’opposition et de candidat à une élection présidentielle.

S’il y’a une chose qui est certaine, c’est qu’il y’a autant de défis à relever du côté du parti au pouvoir, qu’il y’en du côté des partis d’opposition. Un de ces défis, c’est de sortir de la dichotomie de la vie politique en termes de parti au pouvoir et partis d’opposition, et embrasser une dichotomie idéologique.
YAOUNDE — Le leader de l'opposition camerounaise John Fru Ndi, arrivé deuxième à la présidentielle du 9 octobre, a affirmé mardi que son parti prenait acte de la réélection du président sortant Paul Biya, 78 ans, au pouvoir depuis 1982.

"Le SDF (Social Democratic Front, principal parti d'opposition) prend acte de la proclamation par la (Cour suprême) des résultats des élections (...) en faveur de M. Biya", écrit M. Fru Ndi dans une déclaration transmise à l'AFP.

"Nous invitons tous les Camerounais, y compris le candidat proclamé (vainqueur), à s'investir pour que notre pays mette en place des règles équitables pour l'organisation d'élections libres et transparentes afin de lui épargner d'autres mascarades qui contribuent considérablement à jeter le discrédit et la honte sur (le Cameroun)", ajoute-t-il.

Bien avant la proclamation des résultats, M. Fru et six autres candidats avaient déclaré qu'ils les rejetaient par avance, appelant les populations à manifester au cas ou l'élection n'était pas annulée.

"La +déclaration de Yaoundé+ (dans laquelle l'appel avait été lancé), faite en toute légalité et légitimité dans l'intention de faire prévaloir la justice, exigeait de M. Biya l'annulation de l'élection présidentielle. En cas d'autisme et de refus, elle invitait les Camerounais à manifester pacifiquement", précise-t-il. Lire sur AFP

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