Ban Ki Moon juge que l’élection présidentielle du 9 octobre a été pacifique.
Je croyais que pour parler de pacifique, il fallait qu’aucune des parties prenantes ne soit contrainte au calme. Si c’est encore vrai, cela ne me semble pas avoir été le cas : ceux qui était présent au Cameroun savent qu’a la veille du scrutin, quiconque aurait osé exprimer publiquement son désaveu du processus électorale, courrait le risque de se faire barricader au mieux et fusiller au pire.
Comment peut-on parler d’élection pacifique quand on sait que nos frontières ont été fermées, que les citoyens ont été contraints à l’immobilité et que tout désir de manifestation a été refoulé ?
Monsieur Ban Ki Moon, continuer de jouer votre rôle d’automate, mais ne vous foutez pas de notre gueule.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué hier "la tenue pacifique" de l'élection présidentielle dimanche au Cameroun et exprimé le voeu que "cette atmosphère paisible" perdure.La Campagne Presidentielle en Image
"Le secrétaire général se réjouit de la tenue pacifique de l'élection présidentielle", a souligné son porte-parole Martin Nesirky. Il "espère que cette atmosphère paisible prévaudra jusqu'à la conclusion du processus électoral", a ajouté le porte-parole.
Les autorités camerounaises ont estimé dimanche soir que l'élection présidentielle qui semble devoir être remportée par le président Paul Biya au pouvoir depuis 1982, s'était déroulée "dans l'ordre" malgré des "légers dysfonctionnements dénués d'arrière-pensées". Mais plusieurs opposants camerounais ont demandé hier l'annulation de l'élection avant même la proclamation des résultats qui doit intervenir avant le 24 octobre.Figaro
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