Or la reprise française sera laborieuse : le PIB ne devrait croître que de 1,1% en 2010, selon l'Insee. Quant au chômage, dont le taux s'est établit à 9,5% de la population active au troisième trimestre 2009, il devrait poursuivre sa hausse jusqu'à la mi-2010, pour atteindre 10,2% en juin. Une perspective peu rassurante.
"Le fait que la France ne dispose plus de fonds pour soutenir la relance est un peu inquiétant, confie Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis, car la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française, va nettement ralentir, voire être nulle."
Tirées tout au long de 2009 par la prime à la casse, les dépenses de consommation risquent en effet de pâtir de sa fin, même progressive. Les ménages ne bénéficieront en outre pas cette années de mesures exceptionnelles telles que des crédits d'impôt ou des primes de solidarité. A ce scénario s'ajoute un retour en territoire positif de l'inflation, ponction directe sur le pouvoir d'achat. Selon Natixis, la consommation des ménages ne devrait progresser que de 0,4% cette année contre 0,7% en 2009.
Du côté des entreprises, la situation n'est pas plus rose. La moitié des fonds du plan de relance en 2009 ont permis de soulager la trésorerie des entreprises (remboursement du crédit d'impôt et avances sur trésorerie). Or le gouvernement n'a pas prévu de reconduire ces mesures en 2010. [Lire en integralite sur l'expansion.fr]
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