mardi 13 octobre 2009

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10 Conversation avec Davy-Pacôme Nzekwa : Un Cri Vers La Diaspora

Par Africa:
Récemment, j’ai une un conversation (virtuelle) avec Davy Nzekwa, au sujet de la diaspora. Si nous partageons entièrement le même point de vu, je veux également ajouter que le temps c’est maintenant, et que l’instant fatidique arrive. Nous ne pourrons pas nous dérober, il faudra bien prendre la relève...

Voici un extrait de Davy Nzekwa que vous pouvez retrouvez intégralement ici

Je trouve personnellement difficile à admettre, le fait que les membres de la Diaspora pour la grande majorité (mais pas tous) diabolisent le pays, leur pays, sans accepter que certains points ont évolué

Certes nos frères de la diaspora ont une idée du Cameroun, qu'ils se font durant quelques séjours qu'ils font au pays, soit dans leurs familles soit dans des hôtels.

La Diaspora devrait jouer son rôle, à savoir apporter des idées et des moyens découlant de son expérience à l'étranger, de son mélange de cultures.

La Diaspora devrait également être le premier ambassadeur du Cameroun à l'étranger, et non pas confirmer une idée que se font (ou veulent se faire) les afro péssimistes, d'un continent maudit, laxiste ou je ne sais quoi.

Selon moi il ne sert à rien de fustiger un système en faisant des discours. C'est une étape je le reconnais, mais une étape qui peut s'avérer rapidement insuffisante.

Pourquoi ce serait au Président Sarkozy sur la demande de la Diaspora, de dire au Président d'un Etat souverain, quel type de démocratie il devrait mettre en place dans son pays?

On dit généralement que les autres pensent de vous ce que vous leur montrez vous-mêmes, alors si nous ne croyons pas en notre pays, j'ai peur que personne ne se sente obligé de le faire à nos lieu et place.

Les Etats dans lesquels se trouvent nos frères, ont mis du temps pour parvenir à ce niveau de démocratie, et sauf erreur de ma part, aucun pays au monde n'a atteint une étape de démocratie parfaite…

Cessons un peu de parler, ou alors parlons dans un but clair, celui de construire. Demandons nous non plus ce que le pays peut ou doit nous apporter, mais ce que nous pouvons et devons apporter au pays.

…Soyons donc républicains, patriotes, et que sais-je...mais de grâce, cessons de tomber dans le piège tendu par d'autres, qui consiste à nous faire croire que nous n'avons aucune valeur.

Nos universités ont les défauts qu'on les connaît, mais forment aussi de brillants intéllectuels qui de plus en plus, n'ont pas besoin d'aller ailleurs pour relever le défi de la performance.

Nous avons des hôpitaux qui traitent de maladies si rares et complexes, mais pourquoi nous pensons que c'est absolument en allant ailleurs que nous serons plus aptes à guérir.

Si on se limite juste à dire que le Ministère de l'Education ne fait pas son travail, j'ai bien peur que l'on n'avance pas d'un iota, puisqu'on sera en train de dire aux gens, ce qu'ils savent déjà et ceci depuis longtemps.

… ne pensons plus qu'il faille occuper des postes dans la République pour commencer à construire le pays. Que chacun fasse ce qui est possible à son niveau, aussi petit qu'il puisse le considérer ce niveau.

…C'est peut-être parce que les enfants d'un pays partent tous, que ce pays ne se
développe pas. L'exode rural dans nos campagnes en est la preuve réduite non?

Nous quittons nos villages et dès que nous "réussissons" en ville, nous créeons les associations des élites du village en ville, sans jamais aller construire des salles de classes ou des adductions d'eau au village, ou proposer des projets viables capables d'occuper la jeunesse qui n'a pas eu les moyens de s'exiler en ville.

Pire encore, on est content de retourner au village dans des voitures énormes, fumées et chères, et de traverser des populations à pied, des rivières et trous qu'on aurait pu reparer.

Mettre au grand jour ce qui ne va pas me semble respectable, mais si on sortait des discours pour passer à l'action? Et ca suppose qu'il faille quand même admettre que
certaines choses ont évolué, peut-être pas à la même vitesse que dans d'autres pays, mais comparaison n'étant pas raison, concentrons-nous sur ce que nous voulons et devons impérativement faire de /pour notre pays, et faisons-le.

Mettons en place des espaces de débats, faisons de la construction de notre pays le leitmotiv de chacune de nos actions…

… les vrais combats de boxe, se font sur le ring; en dehors, il n'ya que les spectateurs qui crient.

Si nous entamions maintenant le débat sur l’idéal que nous voulons pour notre pays, et si nous commencions par poser des actions concrètes dans ce sens, alors les chances sont grandes que nos enfants vivront dans un Cameroun meilleur que celui dans lequel nous aurons vécu.

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10 commentaires:

Minka Armel a dit…

Bonjour les amis.

Mon cher davy

j'ai lu avec interêt l'extrait de ton propos sur le ''webcatho'' , et je partage ton avis sur la question. Il y'a quelques mois nous avons longuement tiré la corde du même côté, en replique à la lettre ouverte que suzanne kala lobe adressait à la diaspora à l'occasion de la visite officielle du président Biya en France du 21 au 23 juillet dernier.

Seulement, permets moi de mettre un peu ''d'eau dans ton vin'' s'il est évident que notre diaspora excelle dans la critique, dans la reprobation et l'accusation, il ne faut pas non plus chercher à la museler.

Au delà de l'encourager à poser plus d'actes que de paroles, il ne faut pas non plus leur refuser le droit de juger les dirigeants de leur pays.

Car une chose est évidente, ce pays souffre d'un et d'un seul mal : la ''mal gouvernance' '.

Comment peux tu expliquer à une personne normalement constituée que depuis 27 ans un monsieur a voyagé dans plusieurs pays au monde, voyant de vrais aéroports, roulant sur de belles autoroutes, descendant dans des grands hotels, se faisant soigner dans de vrais hopitaux...mais quil ait gardé son pays pendant tout ce temps à ''l'age de la pierre taillée'' (corrigez moi si j'exagère) ...Cela devrait être condamné. Et nous ne devons jamais cesser de condamner cela. En dépit d'appeler les gens à davantage mettre la main à la patte, nous ne devons pas leur refuser le droit de dénoncer cette inertie.

je partage avec toi l'idée selon laquelle les camerounais n'ont pas le droit d'être les premiers à vilipender leur pays à l'étranger, car ce pays avant d'être celui de Paul Biya est d'abord celui de leurs ancêtres, et on n'insulte pas le sol sur lequel reposent ses ancêtres. Seulement, je pense aussi que rien n'est fait pour aider ces camerounais à vendre leur pays à l'étranger. Aucune main tendue, aucune assimilation, bref rien de serieux pour les encourager. Nous devons désapprouver cela aussi.

Pour ne pas être long je dirai en conclusion que certe la diapora devrait davantage s'impliquer dans le chantier de developpement de ce pays, mais permettons aussi qu'on dise que le cameroun certainement vit le plus gros scandale de gaspillage de gabegie et de manque de rigueur de l'histoire de l'Afrique contemporaine.


Merci.

Valentin NDJONTU a dit…

Salut Davy,
j'adhere à ton discours et je pense meme qu'il est reconfortant pour nous, jeunes Camerounais et qui souhaitons participer de près ou de loin au developpement de notre cher et beau pays (L'Afrique en Miniature).
Lors d'une réunion que mon employeur M.FOKOU présidait, il a évoqué la phrase suivante (qui apparait d'ailleurs dans ton discours) et qui me sert de leitmotiv aujourd'hui "Avant de vous demandez ce que le pays a fait par vous, demandez-vous ce que vous avez fait pour la pays". Personnellement, j'estime n'avoir encore rien apporté à notre pays.
Ce pays, en voie de developpement a besoin de citoyens optimisites et non pessimistes (Certains disent qu'un verre est à moitié vide, pourtant il est également à moitié plein).
Nous devons laisser le Seigneur et les autorités compétentes jugés nos dirigeants et nous mettre à l'oeuvre.
Nous devons croire en ce pays et à son potentiel, car personne ne le fera à notre place.

Merci pour ce message plein d'espoir, la jeunesse Camerounaise en a besoin.

Valentin NDJONTU

Carole Doutchou a dit…

Slt armel

je tenai simplemn à te dir ke je trouve ke tu écri bien et surtt tè ecri st plein de lucidité mm si g sui pa trè dacor ac la fin de ton dernier paragraph (à mon avis on a connu pire en Afrik).

Sabin Betebe a dit…

N'onobstant le fait que de tels débats ne m'impliquent pas toujours, il est tout de même important d'émettre quelques points d'accord avant tout.
Je pense raisonnablement que la prospérité d'un pays repose, non seulement (et dans une moindre mesure) sur l'impact positif que peut avoir sa diaspora (transfert de savoir, image "diplomatique" , et que sais-je encore), mais beaucoup plus sur la volonté et le pragmatisme des citoyens d'une part et du gouvernement d'autre part.
En effet chers concitoyens,
Comment voulez-vous que la diaspora contribue à notre développement si nous-mêmes résidents n'en faisons rien? (c'est pas de la faute de la diaspora)
Comment voulez-vous que la nation soit bien dirigée si nous-mêmes ne donnons pas votre point de vue? Je parle ici de la participation aux différents référenda, aux élections municipales, législatives et présidentielles (sauf erreur de ma part, vous n'êtes qu'une minorité à aller aux bureaux de vote; dénoncez-moi si je mens).
Par quelle magie voulez-vous que la diaspora vienne altruistement se frotter à l'appauvrissement progressif face à un Etat prédateur?
En effet Cher Beau Pays (pour certains), Afrique en minuature (pour d'autres),
Comment veux-tu être bien mené si tes enfants ne te respectent pas et te classent sans cesse au top 10 des pays corrompus?(c'est pas de la faute de la diaspora)
Comment veux-tu que ton économie croisse si pour une quelconque prestation, tes enfants se sachent obligés d'acheter l'acheteur par la nouvelle loi du marché qui règne en ton sein? (c'est pas de la faute de la diaspora)

Cameroun:
Paix - travail - Patrie: c'est à ce que nous devrions nous atteler et le reste suivra.

DPN a dit…

Armel,
Je suis (et ceux qui me côtoient je l'espère pourront le confirmer) un grand partisan de la liberté d'expression, et de la liberté tout court. Donc non pas que je tentais de museler mes chers membres de la Diaspora (j'en compte deux dans ma famille), je disais juste qu'il serait temps de cesser de rester admiratifs face aux oeuvres des autres, pour admettre que notre héritage est en train de nous être légué chez nous. Alors bougeons-nous!
Avec le temps, je sais qu'autant dans les amphis les cours de Sciences Politiques peuvent être digestes, autant sur le térrain le contexte écrase le concept, donc les bonnes intentions sont, dans un échantillon aussi grand qu'une nation, assez faciles à relativiser, au point où ce qui est positif trouve toujours un moyen d'essuyer des critiques.

Mais rien ne dit que la critique soit néfaste, encore faudrait-il que l'esprit critique ne devienne pas l'esprit de critiques.

Si les amis et frangins de la diaspora ne font pas gaffe, ils risquent de devenir des coqs qui chantent quand une lueur de lumière se fait voir, au point de chanter même quand on allume, alors que ce n'est pas le jour qui pointe à l'horizon. Du coup, ils se retrouveraient comme à un carrefour, entre leurs pays d'accueil qui ne leur donnent aucune importance, et leurs propres pays qui n'attendent plus spécialement leur soutien pour fonctionner. Pour moi les mots n'ont aucune valeur si on ne les accompagne pas d'actes concrets. On peut passer le reste de nos jours à critiquer le régime en place, mais sérieusement combien d'entre nous avons une carte d'électeur, et allons voter le dimanche au lieu de suivre les Experts à la télé? Pas beaucoup, et parfois ca commence par là, car la gestion de la cité est un devoir de tous les jours, s'appliquant à tout le monde.

Dans l'un de nos échanges sur ce forum justement, ta conclusion a réussi à vraiment me renverser, tellement elle était vraie selon moi: au lieu qu'un enfant passe sa vie à raconter l'échec de son père, il devrait prendre le relais et continuer l'oeuvre de ce dernier. C'est donc à nous de faire les choses, sinon qui le fera à notre place?

Bonne soirée à tous.

DPN

"It's only when you hitch your wagon to something larger than yourself that you realize your true potential" Barack Obama

Arsene Tatieu a dit…

Cher tous,
D'office 100% d'acord avec Armel et Sabin.
je veux bien qu'on soit optimiste mais il faut aussi eviter cet optimiste candide qui nous donne l'impression d'avancer alors que nous marquons le pas sur place. Citer moi un secteur qui marche bien ou pour lequel il y'a eu des progres notable dont on puisse se feliciter. nous disposons de suffisament de ressources pour nous contenter du statut quo.
quelqu'un serait tente de dire encore un qui peint tout en noir, desole c'est deja noir je ne fait que decrire la noirceur.
Pendant qu'un technicien de laboratoire manque de reactif, le directeur de l'hopital roule en prado. Si c'est cela les avancees alors nous sommes certainement loin d'etre sur la bonne voie.
Il faut que nous sortions de notre sommeil, que nous prennions conscience que le pays est en ruine et qu'il faudra beaucoup de volonte et de determination de la part de tous pour le rebatir. cela suppose que les camerounais de l'interieur se bougent au lieu de lancer la pierre a cette diaspora qui fait de son mieux , avec ses moyens pour faire entendre sa voix

Christelle Mafogaing a dit…

Bonjour à tous.

A quoi sert-il de se rejeter la faute mutuellement, lorsque membres de la diaspora et résidents ont une part de responsabilité du fait des actes qu'ils posent ou ne posent pas

Nouss a dit…

Cher Davy,


Je suis tout de même amusée par le fait qu'une fois de plus, tout a fait comme l'a fait Suzanne Kala L., tu dises que la "Diaspora" ne sait que critiquer, plaindre et fustiger... et qu'au lieu de cela elle devrait agir.
C'est une fois de plus ( à mon avis) un point de vue centré sur une personne (je ne sais pas qui d'ailleurs) mais en tout cas, nous DEVONS arrêter de dire ce genre de choses.


QUESTION de mon propos: Comment mesures-tu ou as-tu mesurer les actions de la diaspora camerounaise?


Heureusement, et c'est ce qui fait de toi un Esprit critique et non pas un Esprit de critique, tu as mitigé ton accusation dans la suite de ton Cri.


(Le "JE" suivant n'est pas personnel)


Je contribue à changer mon pays quand un ami, issu de la catho, contrôleur de gestion dans une banque du pays m'écris pour savoir comment est organisé le contrôle de gestion de l'entreprise dans laquelle je travaille à l'étranger. Je lui parle des derniers logiciels à la mode, des dernières pratiques, des dernières stratégies. Lui, les comprend, les adapte tant que faire se peut à son environnement et à ses contraintes et les met en place. Son service se porte mieux et l'économie du pays par ricochet.


Je contribue à changer mon pays quand une amie, issue de la catho, travaillant à la Direction des impôts à Yaoundé, m'écris en me demandant si j'ai déjà entendu parler de "L'optimisation des bénéfices fiscaux tirés des institutions financières". Toutes les recherches, les suggestions et les orientations que je lui donne sur le sujet sont une certaine contribution pour mon pays.


Je contribue à changer mon pays quand justement je contribue à organiser, avec les élites de mon village, des journées médicales gratuites dans mon village. Durant ces journées, tout malade est ausculté gratuitement et les médicaments prescrits sont gracieusement offerts. Nous obtenons ces resultats d'une part par mobilisation des médécins (diasporiens) du village qui y retournent en vacances et y donne de leur temps et de leur expertise


Alors, Davy, comment mesures-tu l'intervention et les actes de la diaspora?
On (et la majorité même j'en suis persudée) n'attend pas d'être en poste pour changer autour de nous. Cesseras-tu de le penser?


Nouss

DPN a dit…

Hi Gaelle,
Mon message sur Web Kto, est à remettre dans un contexte, celui du mail de SKL. Toute interprétation hors de ce cadre rendrait l'analyse et par ricochet l'interprétation, érronée.

Maintenant, que quelqu'un participe à l'avancée de son pays, ou même de son pays d'accueil ne me choque pas, nous sommes dans l'ère de la globalisation, mais très sincèrement, c'est un peu pédant de dire que tes "amis" ont besoin de toi pour connaître les derniers logiciels de Finance qui existent. De nos jours les entreprises utilisent généralement les mêmes logiciels, sans discrimination géographique (suivant leurs objectifs et leurs moyens). Si ces amis ne font pas d'effort pour être à jour ou simplement bossent dans des structures qui ont en horreur la formation continue du personnel, c'est une autre affaire.

Pour terminer, je te félicite pour tes actions en faveur des populations de ton village, il faudrait peut-être commencer par leur expliquer que partir à l'étranger, n'est en rien une fin en soit, et ne nécessite pas de vendre toute sa récolte de cacao ou d'hypothéquer sa maison. Il serait bon de cesser de bluffer les gens avec les visites sporadiques dans des contrées, qui font encore croire aux pauvres populations, que la réussite se mesure (pour utiliser tes mots) par le nombre de plis sur la chemise, ou la bonne odeur diffusée par le parfum du "Diasporien" . Une caméra cachée pourrait dire ce qu'il fait effectivement là où il vit...

Vive la polémique.

DPN

"It's only when you hitch your wagon to something larger than yourself that you realize your true potential" Barack Obama

Armand Ngassa a dit…

Hello à tous

J'interviens sûrement tard dans le débat, mais j'espère que mes arguments seront pas répétitifs.

Déjà, cessons de considérer le "diasporien" (pour utiliser le mot consacré) comme un ovni ou un camerounais complètement à part. C'est un camerounais comme les autres, qui aime son pays. Peut-être, comme tu l'as si bien dit Davy, le fait d'être sorti des frontières lui donne une certaine liberté d'expression. Sans doute il y en a qui se laissent griser par ce sentiment. Mais arrêtons de voir le camerounais de la diaspora juste comme une boîte à critiques.

Un proverbe (africain) dit: "le jeune qui a parcouru 100pays est l'égal du vieux qui a vécu 100ans". Si, en sortant des frontières, en voyageant, on ne rapporte rien à notre pays, à nos familles, en terme d'améliorations, ON NE SERT A RIEN. Il est donc normal que certains (beaucoup, même), critiquent ce qui, pour eux, peut être amélioré.

De plus, la diaspora, pas plus que ceux restés au Cameroun, ne critiquent pas leur pays, mais leurs dirigeants. Chose à ne pas confondre. Lorsque vous réalisez un marché public, et qu'il faut payer 20 ou 25% de votre facture (ceci quelle que soit votre marge bénéficiaire) pour être payé, vous n'en voulez pas à votre pays, mais à ceux qui le gouvernent et le pourrissent. Lorsqu'un outil de production vous revient au double voire au triple de son prix d'achat, ce n'est pas le Cameroun qui en est responsable.

Malheureusement, comme tu le dis Davy, il y en a qui se contentent d'économiser 1an pour aller au Cameroun "flasher". Mais dans le cercle qui nous concerne, j'en connais pas un seul.

Nous voulons tous que notre pays avance plus vite. Des progrès ont été faits, certes. Mais au prix de combiens d'efforts et de combien de sacrifices? Ne pouvons-nous pas aller plus vite? Ne pouvons-nous pas faire mieux? Je pense c'est dans ce sens que les critiques de la Diaspora doivent être comprises. Peut-être est-elle la plus stigmatisée parce que la plus audible. Mais je peux te dire que sur place, je connais des critiques plus virulents et moins impliqués dans le développement de notre cher pays.

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