mercredi 17 juin 2009

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3 L’argent qui ne travaille pas c’est de l’argent perdu

Par Africa
La masse monétaire c’est la quantité de monnaie en circulation dans un pays. Quand les banques sont en surliquidité, voici comment elles pourraient accroitre la masse monétaire.

Soit l’équation MV=PQ, où M est la masse monétaire, V la vélocité de la monnaie, P le prix moyen des produits vendus chaque année et Q la quantité de produits vendus chaque année.

Selon cette équation, si la masse monétaire devrait augmenter, il faudrait également que Q la quantité de produits vendus chaque année augmente, sinon l’inflation progresserait (en supposant que V et P sont des constantes).

En ce moment notre système bancaire est en surliquidité, ce qui veut dire que la BEAC et les pays de la CEMAC on le choix entre : Prudence et développement :

1. La voie de la prudence : Pour empêcher la masse monétaire M d’augmenté, elles peuvent imposer des taux de réserves élevés, des coefficients de transformation supérieurs à la normale, et des conditions bancaires draconiennes. C’est assez le cas actuellement dans la CEMAC. Le corollaire de la prudence, c’est une faible et dans certains cas un ralentissement de la croissance économique.

2. La voie du développement : Elles peuvent par contre, instaurer des conditions qui incitent les banques à octroyer plus de crédits, et de ce faire augmenterai la masse monétaire. De manière simultanée, elles devront orienter les prêts accordés par les banques, vers des activités de production. Le but étant d’augmenter les quantités produites(Q) et maintenir la stabilité des prix. Le corollaire de cette option c’est une réduction des ratios de couvertures (un risque), et un accroissement de la monnaie fiduciaire.

En réalité, il ne s’agit pas seulement de choisir entre prudence et développement, mais aussi de choisir entre chuter parce qu’on aura pris de risques ou alors chuter parce qu’on n’en aura pas pris.

Une chose est certaine, aucun développement économique ne peut se faire à risque zéro. Jusqu'à présent, nous avons choisir de ne pas prendre de risques, le résultat c’est notre économie qui est en chute libre dans un abysse.

Parce qu’on ne peut pas utiliser les mêmes tactiques et espérer des résultats différents, il est peut être temps d’envisager une plus grande prise de risque. Cela peut se faire en diminuant les ratios de couvertures, en augmentant les taux de transformations, en encourageant les banques à faire des prêts d’investissements. On pourrait grâce à de telles actions, réussir en compenser les risques inhérents et développer notre économie.

Parce que notre argent ne travailler pas assez, imaginez ce nous perdons chaque jours : de l’argent évidement, des vies humaines (pas d’hôpitaux), du temps, et notre dignité (à force d’emprunter sans rembourser). Vu que la vieillesse ne comprends pas ca, L’espoir réside désormais avec la jeunesse Espérons juste qu’il ne sera pas vain.

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3 commentaires:

Olivier SOPGUI a dit…

Ce sont les vieux qui ont pille le Cameroun, et ce sont les gens qui vont le détruire. En moins qu'ils ne décident, de prendre leur avenir en main et façonner futur de leur pays.

J'en profite ici pour féliciter les étudiants de la catho, parce que pour pays comme le Cameroun, ce blog est actuellement le seul espace où on discute gestion et ceci manière intellectuelle.(j’ai lu avec plaisir toutes les réactions qui ont été faite jusqu'à ce jour)

Pour revenir sur l'article, je dirai simplement que la BEAC semble avoir été dépossédée de ses missions sans s'en rendre compte: Le francs CFA est arrimé à l'Euro et garanti par la France; L'inflation continue de grimper au point où nous avons récemment eu une crise populaire, la monnaie rare à cause des mesures draconiennes imposées aux banques.


Au Final on se demande a quoi sert vraiment la BEAC?

Anonyme a dit…

La question mérite d'être posée. A quoi sert la BEAC? J'espère que dans ton prochain article tu nous donneras une réponse.

Anonyme a dit…

bon article Africa
l'Etat doit faire sa part en creant des conditions favorables a l'entrepreuneuriat et assainir l'environnment des affaires. une fois les balises posees, exiger des banques qu'elles jouent leur role.

Arsen Tatieu

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