lundi 22 février 2010

StumbleUpon
0 Esther Dang: Comment Créer des Emplois

Le 1re Camerounais et tous les Camerounais admettent aujourd’hui sans détours que les temps sont vraiment durs, surtout pour la jeunesse et les familles. L’emploi est rare et l’argent a en conséquence disparu de la circulation.
Les Pouvoirs Publics ont tous les moyens et tous les pouvoirs qu’il faut pour mettre en œuvre des solutions urgentes, pratiques et mobilisatrices des citoyens pour booster l’emploi à tous les niveaux.

5 pistes d’emploi sur 12 à 18 mois conviennent parfaitement à l’environnement socio-économique actuel du pays:

1. L’équitable redistribution des emplois qui existent effectivement aujourd’hui

Cette piste est une simple soustraction dans le sens d’un emploi pour un Camerounais, pas plus.

Toute la chaine des Patrons tant du secteur public que du secteur privé doit, face à la difficile conjoncture financière et sociale actuelle, faire cette petite opération de soustraction. Un emploi pour un Camerounais a aussi l’avantage d’améliorer le rendement professionnel.

Le Japon excelle toujours sur ce point et son extraordinaire niveau de développement en est le reflet.

C’est signe de patriotisme et de solidarité nationale. C’est le partage réglementaire.

2. Le travail manuel sur toute l’étendue du territoire

C’est la propreté, le désherbage, l’hygiène, la lutte contre l’insalubrité de nos villes, quartiers et villages, le boisement de nos villes, l’embellissement des espaces urbains. N’ayons pas honte de balayer notre pays, de curer nos caniveaux, de désinfecter partout, de planter arbres et fleurs, de rendre nos quartiers agréables à vivre.

La Chine que nous admirons tant le fait quotidiennement toutes populations confondues : campagnards, citadins, militaires, étudiants, etc. Je l’ai personnellement vécu tant à Beijing que dans les villes visitées, le long des routes et autoroutes.

C’est la machette, la houe, le balai du village, la brouette, le pousse-pousse, le seau d’eau, etc.

C’est la santé publique et des chances de bonne santé pour tous. C’est le partage du revenu national : 1 000 F CFA par jour et par Camerounais, c’est le SMIG mensuel divisé par 25 jours.

3. Lancement d’un vaste programme national de cultures vivrières et semencières :

12 à 18 mois suffisent pour faire du Cameroun, Afrique en miniature, un pôle vivrier et semencier de 1re rang en Afrique.

Après 50 ans de gestion de l’important Ministère de l’Agriculture et des Organismes d’autrefois de financement du monde rural, les Pouvoirs Publics savent très bien ce qu’il faut faire. Ils ont une immense expertise et expérience accumulées au fil des ans qu’il convient e valoriser davantage et de partager. Ils ont des structures d’accompagnement et d’appui qu’il faut pour cela. Dans ce domaine précis, les financements sont léger, le retour sur investissement est rapide et c’est du cash pour les planteurs et les vendeurs.

Bayam Selam et revendeurs des produits vivriers et autres produits alimentaires qui sillonnent chaque jour le pays et les marchés périodiques locaux et des pays voisins sont dans cette piste d’emploi, les interlocuteurs privilégiés des Pouvoirs Publics. Ils excellent de plus en plus dans l’exportation en Europe et aux Etats-Unis.

L’un des gros avantages de cette 3e piste d’emploi est que tous les Camerounais savent cultiver le vivrier et sauront de toute manière le faire rapidement. Chaque région a des semences de base appropriées. C’est de la sous-alimentation en moins.

4. La Petite et Moyenne Entreprise (PME)

C’est l’avenir économique et industriel du Camerounais dans tous les domaines. C’est le déploiement à grande échelle du secteur privé national.

La tranche d’âge de 25 à 45 ans bataille dur chaque jour sur le terrain, sait monter et gérer les PME en SARL, connait en détail toutes les difficultés à surmonter, sait ce qu’il faut faire pour être performant et compétitif, tant pour le marché local que pour l’exportation.

Si aujourd’hui, les statistiques semblent prouver que le secteur informel représente 80% de l’économie camerounaise, ça veut dire que son expansion est fulgurante et que chaque Camerounais est pratiquement porteur d’une PME. On le vit au quotidien, partout au Cameroun.

Personnellement, j’ai une grande connaissance de la PME pour avoir créé une il y a une quinzaine d’années. J’ai en outre visité des structures de financement et d’encadrement des PME dans certains pays développés. Ma surprise était grande de découvrir qu’elles étaient abondamment subventionnées, pour leur éviter les dépôts de bilan. Un Ministre des Finances d’un de ces pays m’avait révélé que tous les soirs à 18h, il allouait des subventions aux PME à capitaux nationaux qui étaient en forte croissance et à celles qui risquaient de déposer leurs bilans.

Les PME constituées en SARL sont une grande source d’auto-emplois et d’emplois et méritent des actions et une attention particulières des Pouvoirs Publics.

5. La révolution d’Internet sur toute l’étendue du territoire

Il faut vigoureusement rattraper le retard du Cameroun dans ce domaine et mettre sur pied un programme révolutionnaire de formation sur 12 mois. (...)

Internet s’apprend en 2 semaines ou en 1 mois selon les aptitudes de chacun.
Les Pouvoirs Publics ne doivent pas hésiter à investir dans la formation Internet pour tous. Ce sont des ordinateurs à mettre à la disposition des Camerounais dans des lieux à choisir et des formateurs à recruter dans le cadre d’un vaste programme national. Le SMIG peut suffire aux formateurs par quinzaine. Ceux qui sont formés deviennent à leur tour des formateurs. C’est une chaine d’emplois qui se crée. C’est une des forces du bloc américain. Internet pour tous. [Lire en intregalité sur EstherDang.com]

StumbleUpon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire