S’il est vrai que l’Afrique manque de leader, cela ne veut en aucun cas dire que l’Afrique n’a pas de leader. A l’heure d’aujourd’hui où le débat sur l’identité des nations et des peuples est à la une, l’Afrique cherche ses repères, aussi bien sur le plan culturelle, politique, qu’entrepreneurial. Sur ce dernier plan, voici un extrait qui devrait nous donner de quoi se réjouir.
Il est à la tête de la South media Corporation qui édite le quotidien privé Mutations.Le nom de Protais Ayangma est bien connu aujourd’hui des milieux de la presse camerounaise. Pourtant personne ne pouvait parier que cet assureur de formation pouvait être à la tête d’un groupe de presse aussi dynamique que la South media corporation qui édite entre autres le quotidien privé "Mutations ". Protais Ayangma est né à Yaoundé le 06 novembre 1951 à Yaoundé dans une faille originaire du village de Bouraka dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre.
Cet homme qui excelle aujourd’hui dans le domaine des assurances a bénéficié du soutien de certaines élites de la région tel que l’industriel James Onobiono et l’homme d’affaire Théodore Ebodo Assala. Après ses études secondaires chez les missionnaires au collège Vogt de Yaoundé de 1963 à 1970 Protais Ayangma obtient un baccalauréat qui lui permet de poursuivre des études supérieures à l’Université de 1970 à 1974.
Titulaire d’une Licence en droit privé dans la spécialité gestion des entreprises, Protais Ayangma entame sa carrière à la société camerounaise d’assurance comme chef du département sinistre et contentieux. Entre 1979 et 1986, il est directeur général puis administrateur délégué à la soraraf-Cameroun. Il décide de créer en 1986 la Compagnie Nationale d’Assurances(CNA), première compagnie d’assurances à capitaux 100% camerounais.Aujourd’hui la CNA a une place de choix dans le monde des affaires au Cameroun. En octobre 1996, à l’occasion de la célébration de son dixième anniversaire, la Compagnie avait inauguré son siège, un immeuble imposant et ultramoderne du quartier chic de Bonanjo à Douala. Au plan politique, Protais Ayangma durant les années 1990 a eu une position " neutre ". Mais il se dit qu’il est très présent dans les affaires de la société aux côtés de Me Charles Tchoungang ou du Cardinal Christian Tumi proches de l’opposition.
Protais Ayangma fait ses débuts dans le monde de la presse au début des années 1990, avec la création du journal privé critique "Générations " animé par des intellectuels tels comme Vianney Ombé Ndzana et Maurice Kamto. Malgré le fait qu’il soit le principal financier, il quitte Générations après une mésentente avec Ombé Ndzana, pour se lancer dans une nouvelle aventure. C’est ainsi que va créer le journal Mutations en 1996 avec Maurice Kamto. Le journal qui se veut moins critique dans le ton, est suspendu en juin 1997 suite à un dossier sur " les circonstances troubles " de la mort à Paris de Victor Ayissi Mvondo candidat à la présidentielle.Malgré une ordonnance de référé ordonnant en juillet 1997 la levée de l’interdiction, confirmée par la cour suprême en août 1997, ce journal est régulièrement victime des saisies jusqu’au départ du gouvernement de Gilbert Andzé Tsoungui, ministre de l’administration territoriale.Marié et père de plusieurs enfants Protais Ayangma aime la lecture et pratique le jogging. Auteur du guide des assurances au Cameroun, Protais Ayangma a par ailleurs publié de nombreux articles sur les assurances, l’économie et la politique dans la presse nationale et internationale. Candidat malheureux, en mars dernier, à la présidence du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Protais Ayangma Amang n’aura pas le temps de s’ennuyer. Élu, en février 2008, président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf).© Journalducameroun.com
Protais Ayangma apparait donc comme l’archétype de l’entrepreneur Africain. Il n’a jamais fait des études à l’étranger, il a toujours vécu au Cameroun, et pourtant, il a fondé des entreprises solides et admirées dans des domaines aussi complexes que les assurances et les medias.
Protais Ayangma est la preuve qu’on n’a pas besoin des occidentaux pour diriger nos entreprises ou encore qu’on n’a pas besoin d’aller en occident pour être meilleur. Mais on a besoin de curiosité, détermination et passion pour réussir dans ce que l’on entreprend, et ceci quelque soit l’endroit où l’on se droit.
Son histoire nous enseigne qu’il faut rêver, mais rêver avec les yeux ouverts car rien ne s’accomplit dans que l’on dort. L’action et le rêve ne font qu’un, si jamais ce dernier devrait se réaliser. En fait, dans le monde des réalités, rêver c’est agir.
Il y’a des gens qui ont un rêve et veulent convaincre tout le monde entier d’y croire avant qu’ils ne s’engagent à l’accomplir. Mais retenez une chose, le rêve vous a été donné, il vous a été donné pour que vous l’accomplissiez afin que les autres puissent y croire et non le contraire.
Protais Ayangma a eu un rêve, et malgré toutes les critiques qu’il a pu entendre, malgré toutes les embuches qu’il a du traverser, il a cru fermement à ce qu’il avait vu. Aujourd’hui le rêve a pris forme, les langues sont liées et il continue de sauter les embuches et vivre son rêve. Pour paraphraser l'illustre professeur Pierre Bikanda : « Au Cameroun vous devez choisir, choisir d’être dans le camp de ceux qui ne font que parler, ou d’être dans celui de ceux qui ne font qu’agir ».
Le succès n’est pas une quête mais une conquête, et rien n’est acquis tant que vous ne le possédez pas. Si vous avez un rêve, le temps de l’accomplir c’est maintenant.
Protais Ayangma est la preuve qu’on n’a pas besoin des occidentaux pour diriger nos entreprises ou encore qu’on n’a pas besoin d’aller en occident pour être meilleur. Mais on a besoin de curiosité, détermination et passion pour réussir dans ce que l’on entreprend, et ceci quelque soit l’endroit où l’on se droit.
Son histoire nous enseigne qu’il faut rêver, mais rêver avec les yeux ouverts car rien ne s’accomplit dans que l’on dort. L’action et le rêve ne font qu’un, si jamais ce dernier devrait se réaliser. En fait, dans le monde des réalités, rêver c’est agir.
Il y’a des gens qui ont un rêve et veulent convaincre tout le monde entier d’y croire avant qu’ils ne s’engagent à l’accomplir. Mais retenez une chose, le rêve vous a été donné, il vous a été donné pour que vous l’accomplissiez afin que les autres puissent y croire et non le contraire.
Protais Ayangma a eu un rêve, et malgré toutes les critiques qu’il a pu entendre, malgré toutes les embuches qu’il a du traverser, il a cru fermement à ce qu’il avait vu. Aujourd’hui le rêve a pris forme, les langues sont liées et il continue de sauter les embuches et vivre son rêve. Pour paraphraser l'illustre professeur Pierre Bikanda : « Au Cameroun vous devez choisir, choisir d’être dans le camp de ceux qui ne font que parler, ou d’être dans celui de ceux qui ne font qu’agir ».
Le succès n’est pas une quête mais une conquête, et rien n’est acquis tant que vous ne le possédez pas. Si vous avez un rêve, le temps de l’accomplir c’est maintenant.
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1 commentaire:
Bon article
cependant en 1970 bon nombre d'invidu choississaient librement de rester frequenter au pays. partir etait presque automatique il suffisait de vouloir.
de plus la qualite de la formation etait relativement bonne. je t'invite a contraster l'enseignement su de cette epoque avec ce ce que nous vivons aujourd'hui.
autre chose, monter une entrprise ne coutait rien, les banques pretaietnt pratiquement les yeux fermes ce qui expliquent pourquoi nous avons des gens come Fotso, Abbo etc....
A.T
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