Cet article s’inscrit comme suite à la question de l’incapacité du marché bancaire à satisfaire de la demande de crédit. Nous avons voulu proposer des produits financiers permettant de pallier aux handicaps du secteur bancaire, et donc, les entreprises camerounaises pourraient s’en servir pour lever efficacement des fonds et financer leurs activités.
Dans un premier temps, nous présenterons sans nous y attarder les principaux produits du marché financière et une brève description de ceux qui ont retenu notre attention. Et dans un second temps, nous justifierons notre choix et éluciderons les préalables nécessaires à une réaction positive des épargnants face à ces produits.
BREVE DESCRIPTION DE PRODUITS FIANCIERS CLASSIQUES
Les produits courants sur un marché financier classique sont les actions et les obligations. L’action est un titre de propriété qui confère à son détenteur un droit aux dividendes et un droit de vote, et l’obligation est un titre de créance qui donne droit un intérêt annuel et au remboursement de la créance à échéance.
La complexification du système financier a permis l’apparition de nombreux types d’actions et d’obligations nous les citerons sans nous y attarder de manière spécifique
Quelques types d’actions
1.Les actions à dividendes prioritaires(ADP) : permettent à son détenteur de percevoir un dividende supérieur à celui des actions ordinaires tout en l’amputant de son droit de vote;
2.Les actions à bon de souscription d’action (ABSA) : permettent d’acheter les actions d’une société à cours prédéterminé à l’avance. Par exemple acheter dans un (1) an des actions SABC à un cours légèrement supérieur au cours du jour;
3.Les actions accumulantes ou dividendes titres-rémunérées en actions nouvelles
Quelques types d’obligations
1.Les obligations convertibles en actions: les détenteurs ont la possibilité de convertir ce type d’obligation en action au cours d’un intervalle de temps précis: 2 à 5 ans par exemple;
2.Les obligations à bon de souscription d’action ou d’obligations : permettent de souscrire à de nouvelles obligations ou actions à un cours prédéterminé;
3.Les obligations indexent.
ESSAIE DE JUSTIFICATION ET NECESSAIRE PREALABLE
De la justification du choix
Nous avons retenu l’action à dividende prioritaire et les différents types d’obligations. Notre choix se fonde principalement sur la mentalité de l’entrepreneur Camerounais. Nous avons, dans notre paysage économique, de nombreuses PME à caractère familial, réticentes à l’idée d’ouvrir leur capital à des “étrangers” qui, par le fait de détenir des droits de vote pourraient influencer la philosophie dominante.
L’action à dividende prioritaire permet donc de s’associer avec des individus qui ne siégeront pas au conseil d’administration sous réserve que le dividende à eux attribuer soit plus élève que celui des actions ordinaires, et en cas de liquidations ils sont prioritaire devant les détenteurs d’actions ordinaires. Certaines législations prévoient une ouverture maximum de 25% du capital en ADP, ce qui peut permettre une levée de fonds considérable.
Dans un environnent ou l’information financière est entourée du plus grand mythe dans les entreprises faudrait que l’Etat et les partenaires sensibilisent les agents à besoin de financement sur l’utilité et la nécessité de s’ouvrir pour le plus grand bien de notre économie et de leurs entreprises.
Dans un premier temps, nous présenterons sans nous y attarder les principaux produits du marché financière et une brève description de ceux qui ont retenu notre attention. Et dans un second temps, nous justifierons notre choix et éluciderons les préalables nécessaires à une réaction positive des épargnants face à ces produits.
BREVE DESCRIPTION DE PRODUITS FIANCIERS CLASSIQUES
Les produits courants sur un marché financier classique sont les actions et les obligations. L’action est un titre de propriété qui confère à son détenteur un droit aux dividendes et un droit de vote, et l’obligation est un titre de créance qui donne droit un intérêt annuel et au remboursement de la créance à échéance.
La complexification du système financier a permis l’apparition de nombreux types d’actions et d’obligations nous les citerons sans nous y attarder de manière spécifique
Quelques types d’actions
1.Les actions à dividendes prioritaires(ADP) : permettent à son détenteur de percevoir un dividende supérieur à celui des actions ordinaires tout en l’amputant de son droit de vote;
2.Les actions à bon de souscription d’action (ABSA) : permettent d’acheter les actions d’une société à cours prédéterminé à l’avance. Par exemple acheter dans un (1) an des actions SABC à un cours légèrement supérieur au cours du jour;
3.Les actions accumulantes ou dividendes titres-rémunérées en actions nouvelles
Quelques types d’obligations
1.Les obligations convertibles en actions: les détenteurs ont la possibilité de convertir ce type d’obligation en action au cours d’un intervalle de temps précis: 2 à 5 ans par exemple;
2.Les obligations à bon de souscription d’action ou d’obligations : permettent de souscrire à de nouvelles obligations ou actions à un cours prédéterminé;
3.Les obligations indexent.
ESSAIE DE JUSTIFICATION ET NECESSAIRE PREALABLE
De la justification du choix
Nous avons retenu l’action à dividende prioritaire et les différents types d’obligations. Notre choix se fonde principalement sur la mentalité de l’entrepreneur Camerounais. Nous avons, dans notre paysage économique, de nombreuses PME à caractère familial, réticentes à l’idée d’ouvrir leur capital à des “étrangers” qui, par le fait de détenir des droits de vote pourraient influencer la philosophie dominante.
L’action à dividende prioritaire permet donc de s’associer avec des individus qui ne siégeront pas au conseil d’administration sous réserve que le dividende à eux attribuer soit plus élève que celui des actions ordinaires, et en cas de liquidations ils sont prioritaire devant les détenteurs d’actions ordinaires. Certaines législations prévoient une ouverture maximum de 25% du capital en ADP, ce qui peut permettre une levée de fonds considérable.
L’ADP peut aussi être une porte ouverte vers l’actionnariat salarie qui pourrait permettre aux employés d’accompagner l’entreprise dans sa prise de risque. Cette méthode est notamment utilise par la famille Mulliez propriétaire de la chaine de magasin AUCHAN.
Les obligations étant des titres de créances, les entreprises qui ne veulent pas s’embarrasser d’actionnaires à “coûts élevés” peuvent y recourir sachant qu’elles ont en plus la possibilité de rembourser “in fine” i.e. payer le principal et les intérêts à l’échéance. Un différé de 5 ans par exemple, peut être une excellente source d’économie pour l’entreprise.
Les obligations étant des titres de créances, les entreprises qui ne veulent pas s’embarrasser d’actionnaires à “coûts élevés” peuvent y recourir sachant qu’elles ont en plus la possibilité de rembourser “in fine” i.e. payer le principal et les intérêts à l’échéance. Un différé de 5 ans par exemple, peut être une excellente source d’économie pour l’entreprise.
En émettant des obligations convertibles en actions, les entreprises s’entourent d’une marge de manœuvre supplémentaire en cas de défaillance à l’échéance. L’emprunteur peut se voir attribuer des actions qui peuvent être à dividende prioritaire, permettant ainsi à l’entrepreneur de garder le control de son entreprise
Du nécessaire préalable.
Nous venons de présenter brièvement quelques produits qui nous ont semble intéressant dans notre contexte économique. Cependant tout cela a un cout : La transparence et la confiance. Il faudrait que les épargnants qui souhaitent investir aient la certitude qu’ils ne se feront pas flouer.
Du nécessaire préalable.
Nous venons de présenter brièvement quelques produits qui nous ont semble intéressant dans notre contexte économique. Cependant tout cela a un cout : La transparence et la confiance. Il faudrait que les épargnants qui souhaitent investir aient la certitude qu’ils ne se feront pas flouer.
La transparence exige que nos entreprises publient leurs comptes et que des mesures de control strictes soient mises sur pied.
Dans un environnent ou l’information financière est entourée du plus grand mythe dans les entreprises faudrait que l’Etat et les partenaires sensibilisent les agents à besoin de financement sur l’utilité et la nécessité de s’ouvrir pour le plus grand bien de notre économie et de leurs entreprises.
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4 commentaires:
Arsène,
Le recours au marché financiers est une voie louable, si nous voulons voir notre économie se développer pleinement, car quelque soit les cas, le marchée bancaire restera toujours limites.
Je voudrais profiter pour ajouter au préalable que tu as énuméré (transparence, confiance), je voudrais ajouter la performance. Car après tout j'acheter une action ou une obligation parce que j'espère être récompenser pour le risque pris. La performance des dirigeants est donc un facteur incontournable pour une levée de fonds efficace.
Ceci dit, les entreprises même familiales, devront s'assurer qu'elles ont à leur tête, des dirigeants capables.
En réalité c'est le triangle du marché financier: transparence-confiance-performance. Il faut que les trois critères soient réunis pour que le triangle tienne.
Merci
J'ai une préoccupation Arsène. Est ce que tu penses que notre économie est déjà assez mûre pour fonctionner avec des marchés financiers? Si oui pourquoi est ce que le secteur privé met il autant de temps pour s'en imprégner?
Landry Mendj
Merci Alain pour ta contribution.
En effet la performance est un element indispensable a l'ensemble du systeme. Il faudrait definir criteres financiers de performances harmonises par secteur d'activite. et c'est a ce niveau que le control devra jouer son role
Arsene Tatieu
Merci Mendj pour ta question.
Notre economie est mure pour fonctionner avec les marches financiers. Y'a qu'a voir le succes de l'operation Socapalm ou encore l'emission obligataire de la Communeaute Urbaine de Douala et il y'a quelques annees.
Le principal handicap est le caractere familial des entreprises comme je l'ai souligne dans la mesure ou s'ouvrir entraine dillution du pouvoir de decision. ou encore la transparence dans la gestion qu'induit cette demarche. Or chez nous les chiffres relevent du mythe et beaucoup d'operateur ne veulent peut etre pas jouer franc jeu avec l
Etat et/ou les autres partenaires sociaux
Arsene Tatieu
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