L’OPEP tentera certainement de réduire la production de pétrole pour ramener les prix à la hausse, mais cela n’aura d’autre effet que d’aggraver la crise et enfoncer davantage le prix du baril. En conclusion, les cours du pétrole resteront relativement bas au courant de l’année 2009.
Au Cameroun, les recettes pétrolières représentent environ un quart des recettes budgétaires de l’Etat pour l’année 2009. Pour la même année, les économistes camerounais pensent que le baril du pétrole s’échangera à une moyenne de 68 dollars au courant de l’année, ce qui est plutôt optimiste. (Budget)
Le seul inconvénient c’est que les vendeurs sont plus optimistes que les acheteurs. Pour cause, l’EIA (Energy Information Agency), une agence indépendante de statistiques au sein du gouvernement américain, prévoit que le baril de pétrole s’échangera à une moyenne de 60$ à 65$ dollars en 2009. Par contre, si l’économie américaine connait une longue récession, les prévisions placent les cours du baril entre 20$ et 30$ selon Amy Myers Jaffe, une chercheuse associée à la Baker Institute de l’université de Rice(lire).
En temps de crise et moments d’incertitude, il faut planifier pour le pire et espérer le meilleur. Sur la base de ce principe de gestion, il serait peut être de bon ton de suggérer à l’Etat Camerounais, une revue à la baisse des prévisions pétrolières pour l’année 2009.
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